Clan Odoïava

De Symbaroum
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Le territoire du clan Odaïova s’étend du plateau de Karvosti à Fort Chardon, ce qui signifie que la route qui relie les deux colonies traverse les terres des Odavs. Il n’est donc pas surprenant que ces derniers se soient habitués à la présence des Ambriens et qu’ils aient appris à en tirer profit. Ainsi, les membres du clan jouent souvent les intermédiaires entre les sujets de la reine et les barbares, permettant ainsi au chef Embersind de jouir d’une position bien plus confortable que ses homologues des autres clans. LdB p.30

Les Odavs se sont établis sur les rives du lac Volgoma, et profitent des embouchures des rivières Malgomor et Eanor. Leurs terres hébergent le plateau de Karvosti et la demeure du Haut-Chef et de la Huldra. Leur culture est plus ouverte que celle de la plupart des autres clans, favorisant le commerce et les échanges, que ce soit avec les autres clans de la forêt ou des plaines, ou aujourd'hui avec les ambriens. Contraints de subir les incursions des chasseurs de trésor, des patrouilleurs de la Reine et autres expéditions de l'Ordo Magica ou de l’Église du Soleil, ils peuvent parfois se montrer susceptibles (et dangereux) mais ont plutôt tendance à transformer cette contrainte en opportunité, proposant de la nourriture, des biens, des conseils, parfois même des guides ou un refuge, à condition que les ambriens ne piétinent par leur culture et face montre d'un minimum de savoir-vivre. En cas de problème, les Odavs savent parfaitement déplorer la perte d'expéditions ambriennes massacrées par les horreurs de la forêt.

Voir aussi MaS p. 27-31

Pour les Odavs, les entités transcendantales comme Uron, Oroké et Eox ne sont pas des Dieux à vénérer, mais des esprits avec qui communiquer et apprendre. A la place, ils révèrent leurs trois ancêtres originels : près des deux tiers de la population adorent Odamagála, tandis que Yesalom et Embayal ont été adoptés chacun par un cinquième des Odavs. Pour faire simple et clarifier la nature de ces conflits, on dit d’Odamagála qu’elle fut une femme pragmatique et pacifique, toujours en quête de raffinement culturel et technologique, tandis que Yesalom prônait une vie matériellement simple et dévouée au développement spirituel. Embayal quant à elle exhortait les Odavs à conquérir les bois par la force et à chercher à dominer tout Davokar.
Il y a évidemment beaucoup de chevauchement entre ces conflits : Serbaga affirme être une descendante de Yésalom et beaucoup des petits groupes luttant pour l’attention des marchands ambriens sont plus ou moins liés aux lignées mentionnées ci-dessus. Cependant, il apparaît que la présence ambrienne dans la région a eu un effet d’atténuation sur cette animosité historique au sein du clan. Par exemple, quelques descendants d’Embayal gagnent bien leur vie en sécurisant des entrepôts et des transports appartenant à une famille d’Odamagála et de telles collaborations deviennent de plus en plus courantes. (MaS p.30)