Abramando de la maison Orekeiar

Baron Abramando de la maison Orekeiar

Veut installer une colonie libre mixte dans Davokar
Ne veut pas prolonger la guerre

Vous vivez en temps normal dans le domaine d’un noble ambrien d’envergure moyenne, la baronnie d’Uteiat, dirigée par le baron Abramando de la maison Orekeiar. Il possède des terres au nord du duché de Seragon, le long de la rivière Doudram, à la frontière de la Nouvelle-Bérétor. Il est assez éloigné des intrigues politiques autour de la couronne, il n’a pas beaucoup de poids mais ce n’est pas non plus quelqu’un qu’on pourrait ignorer sans conséquence. C’est un vétéran de la guerre sombre, comme pas mal de ceux qui l’entourent. Il en tire un certain prestige. Il a fait partie de la seconde vague de colons ambriens, ceux qui se sont battus contre les barbares dans les plaines et à la lisière de la forêt. Il a très vite détesté cette invasion : il n’avait pas signé pour massacrer ou soumettre par la force des gens défendant leurs terres, même pour sauver Prios mourant (rappelez-vous que les ambriens sont par culture des civilisateurs, et que Prios, l’ordonnateur des lois, se meurt. C’est en soumettant la nature sauvage que les ambriens le sauveront). Les terres qui lui ont été confiées sont à la frontière de Davokar. Il fait donc partie de ceux qui sont en première ligne pour défendre la civilisation, mais il a assez vite préféré rencontrer les barbares que les écraser, même s’il a du sang sur les mains (les Karits ne sont pas les barbares les plus faciles à aborder, le contraste est d’ailleurs fort avec les membres du clan Vajvod : sa baronnie est à la limite des territoires de ces deux tribus). Vu l’isolement de son domaine, il a pour projet de se débarrasser autant que possible de l’influence de Korinthia. Totalement, ce serait parfait, mais il faudrait pour cela s’enfoncer dans la forêt et il n’est pas certain que ses sujets le suivent. Ni que ce soit vraiment une bonne idée, en fait. En attendant, il essaie de vivre le plus isolé possible du reste d’Ambria, tout en manœuvrant pour tenir les curieux à l’écart et pour accroître ses moyens financiers et humains. La confiance que lui accorde le duc Gadramei lui facilite la tâche. Celui-ci ne demande qu’une chose, que les barbares restent dans la forêt. Le plus loin possible de préférence. Les méthodes utilisées l’intéressent peu, et il suppose qu’Abramando utilise comme les autres un mélange de force et de diplomatie.

Son entourage est très hétéroclite. La personne la plus proche de lui est une sorcière, un point commun avec Noirenuit, ce qui trouble et attire. Il a toute confiance en son fils, un preux chevalier qui défend superbement ses intérêts militaires et son image (tant qu’il n’ouvre pas la bouche). Il a également attiré un certain nombre de vétérans de la guerre sombre lassés par les massacres, ainsi que des barbares hors-clans, des laisser-pour-compte, des vaincus, des parias à qui il a offert un gîte et du travail, espérant y gagner plus qu’il n’y perdra en leur proposant une seconde chance.

Ayant réussi à consolider son domaine, il s’emploie maintenant à ses projets d’autonomie, en essayant de ne rien laisser paraître bien entendu. Son principal projet est l’établissement d’une colonie dans Davokar, ce qui nécessite d’énormes sommes d’argent et d’importants moyens humains, qu’il ne doute pas de rassembler. Son principal problème tient dans sa force principale : son isolement. En l’absence d’alliés en Ambria, il sait que sa position ne tiendrait guère longtemps.
Il envoie donc ses plus fidèles soutiens sur différents objectifs :
- explorer et baliser le site de leur implantation dans Davokar (→ objectif de long cours)
- commercer avec les villes et les villages du nord d’Ambria (→ objectif immédiat ; ramener de l’argent, des biens, des personnes compétentes, des renseignements ; → objectif de moyen terme : dans la mesure du possible, se faire des alliés, avec une prédilection pour Fort-Chardon car il ressent une certaine affinité avec Noirenuit)

Relation avec les autres factions :