Liberté !
Hypothèses
Les PJs s'échappent par eux-même et finissent par être acculés dans Fort-Chardon. C'est Faraldo qui les "récupère" en leur faisant remarquer que sans allié, ils sont morts.
Il leur propose de travailler pour lui, en lui fournissant les documents prouvant les malversations de Sefira et en remontant la piste du faux. Yelonea est de toute façon condamnée à mort ici, et Gadramei a bien peu de chances de s'en sortir sans pouvoir prouver la malhonnêteté de Sefira à Noirenuit.
Faraldo les envoie ensuite à l'espoir de Selindra, retrouver l'un de ses agents (à déplacer en territoire odav pour contourner le tabou karit ?)
Soit je laisse les personnages sortir de prison par eux-mêmes. L'évasion est possible mais leur ôte a priori toute chance de rédemption.
Soit intervention d'un deus ex machina :
- Sefira qui vient les assassiner ou qui envoie quelqu'un les assassiner
- Faraldo qui veut se servir d'eux pour assurer son business, se débarrasser d'une concurrente, s'attirer les bonnes grâces des Argona et pourquoi pas les faire travailler pour lui -> il leur permet d'être "pardonnés" en tout cas de l'attaque contre Sefira en démontrant ses malversations
- Yenbagwa est remise à Vicona, l'émissaire du Haut Chef, puisqu'il n'y a pas grand chose à lui reprocher et qu'elle n'a pas participé à l'incendie. Mais quel intérêt scénaristique ?
Lieux et personnages
L’Émissaire du Haut Chef
L’émissaire officiel du Haut Chef Tharaban, Vicona du clan Godinja, siège au Fort. À ses côtés se tient également la Sorcière Yoramon, qui faisait partie du cercle intérieur de la Huldra Oryéla, ainsi qu’une garde personnelle de six guerriers menés par le fils de Yoramon.
Tout individu de sang barbare est le bienvenu dans la modeste résidence de l’émissaire et peut recevoir de l’aide sous forme d’assistance financière ou d’échange de contacts avec des partenaires commerciaux dans le royaume ambrien. Il est également arrivé que des barbares coupables de crimes dans le Fort soient livrés à Vicona, afin qu’elle rende immédiatement justice ou qu’elle les déporte dans leur clan d’origine.
Certains Ambriens se méfient de cette délégation et affirment que l’émissaire se livre à des activités d’espionnage pour le Haut Chef, ou qu’elle achète des Ambriens au Conseil municipal, à la Guilde des Marchands et à l’Ordo Magica afin de collecter des informations et de répandre de fausses rumeurs sur les affaires des clans. Des allégations encore plus graves l’identifient comme le bras droit du Haut Chef dans sa chasse aux exilés en fuite. La position de Vicona à Fort Chardon lui permettrait de débusquer des membres de clans bannis qui s’y réfugieraient après avoir violé des interdits ou commis de graves actes de violence. Les quelques personnes ayant parlé à cet émissaire au grand cœur assurent toutefois que la femme derrière le masque ne serait jamais capable de tels actes haineux.
En revanche, rares sont ceux qui racontent la même chose de Yoramon, la Sorcière au sombre regard. Dans tous les cas, la ville entière sait que des cadavres sont parfois retrouvés dans le quartier nord de la ville — des dépouilles barbares anonymes que personne ne semble reconnaître.
CdG p. 30
Le Pénitencier
La majorité des criminels étant condamnée à la mort ou à l’exil, Fort Chardon n’a pas grand besoin de cellules. La Garnison abrite néanmoins un petit bâtiment étroitement gardé communément appelé le Pénitencier. C’est ici que les criminels les plus dangereux sont emprisonnés en attendant leur jugement, et que les fauteurs de troubles et les ivrognes des pires tripots de la Place du Crapaud sont enfermés le temps de dessaouler.
Passer une nuit au Pénitencier est une expérience rarement plaisante, mais c’est particulièrement le cas en hiver, quand le froid glacial gèle le sol du bâtiment non chauffé. Aucune couchette, de l’eau et du pain d’écorce en guise de nourriture et les prisonniers sont rarement informés de la durée de leur séjour. Leur plus grande crainte est cependant toute autre. Le gardien de la prison n’est autre que le vicieux Pergalo, le fils de la maîtresse tortionnaire Katia, qui parvint à soutirer à un Sombre Seigneur le lieu où la reine Korinthia était retenue prisonnière vers la fin de la Grande Guerre. Les récits de ce que fait subir Pergalo aux ivrognes inconscients pendant la nuit suffisent à dissuader la plupart des gens de boire un peu trop. Et malheur aux conspirateurs, espions ou sombres adeptes de cultes présumés qui finissent dans les caves lugubres du Pénitencier !